Pour les Grecs, c’est un peu différent. Ils partaient du principe que la Terre était fixe dans l’espace et que c’était la sphère céleste qui était en rotation autour de notre planète. 

Ils observèrent que, pour les mêmes dates, la position des étoiles changeait légèrement de place au fur et à mesure que les années s’écoulaient. L’astronome grec Hipparque (IIème siècle avant J.C) s’en est aperçu en comparant des observations astronomiques de son époque à celles datant de 150 ans plus tôt. De nos jours, nous connaissons bien ce phénomène qui porte le nom de précession des équinoxes (cycle de rotation de l’axe des pôles de la Terre d’environ 25 920 ans).

Le zodiaque tropique, qui est actuellement employé par l’astrologie occidentale, repose sur les solstices et équinoxes. Pour les Grecs, le repère, qui était utilisé pour marquer le début du zodiaque, est le fameux point vernal (point de croisement entre l’écliptique et l’équateur céleste). Il correspond à la position du Soleil le jour de l’équinoxe de printemps.  

Le signe du Bélier fut unanimement désigné comme le « premier » signe du zodiaque. Celui qui lance l’année astrologique le 20 ou 21 Mars chaque année. A l’époque des Grecs, la constellation du Bélier coïncidait, à quelques degrés près, avec le signe du Bélier.

Aujourd’hui (Novembre 2023), l’écart entre le début du signe du Bélier et la constellation du même nom est d’environ 24°.

Le géocentrisme, qui est une théorie physique et astronomique considérant que la Terre est au centre de l’univers, était le point de vue adopté par les Grecs. Ceci est une approche qui a sa part de vérité ! En tant qu’humain, lorsque nous observons le ciel avec nos yeux, nous avons bien l’impression que c’est toute la sphère céleste (Soleil, Lune, les planètes et les étoiles) qui tourne autour de la Terre ! A aucun moment, nous avons la sensation que notre planète tourne sur elle-même et autour du Soleil.